OL Groupe a dévoilé des comptes de résultats dans le rouge pour la deuxième année consécutive, ce vendredi (déficit de 28 millions d’euros sur la saison 2010-2011, contre 34 millions d’euros en 2009-2010). Un résultat qui s’explique par le train de vie du club, la construction du nouveau stade, mais aussi des transferts onéreux et pas forcément rentables ces dernières saisons. C’est par exemple le cas de Yoann Gourcuff, acheté 22 millions d’euros durant l’été 2010 et dont le rendement sur le terrain autant que dans les boutiques du club est insatisfaisant. C’est ce qu’a admis le président Jean-Michel Aulas ces dernières heures interrogé sur les recettes marketing engendrées par son milieu de terrain international.
L’OL n’a pas réussi sa stratégie marketing avec Gourcuff
« On n’a pas tenu ce que l’on pensait faire (en recettes marketing) avec lui, admet l’interessé dans une conférence de presse téléphonique. Et la personne, Philippe Sauze (directeur général de l’OL parti en mai dernier), qui avait pris cette responsabilité, n’est pas resté chez nous… » L’occasion de s’interroger sur le futur du joueur aussi bien sportif que commercial… « Est-ce que cela veut dire que l’on ne fera plus du tout de contrats d’image avec Gourcuff ? C’est un peu prématuré de le dire », conclut Aulas.
L’OL pensait faire comme le Real Madrid avec Gourcuff
Et dire qu’en octobre 2010, ce fameux contrat d’image était censé être l’un des principaux leviers de la stratégie mise en place par le club pour redresser ses finances. Il s’agissait de réaliser du cobranding avec le joueur, pour optimiser son image de marque. Lyon voulait alors se coller sur la politique du Real Madrid, qui a pris l’habitude de signer ce genre d’accord avec ses stars. Les Galactiques récupèrent par exemple 50% des contrats publicitaires signés par Cristiano Ronaldo. Il est loin le temps où l’OL était considéré comme le Disney du foot français et Gourcuff son personnage principal…