Le journal Le Parisien tente de faire rêver les supporters des Girondins de Bordeaux, ce vendredi, en évoquant un possible retour de l’attaquant d’Arsenal, Marouane Chamakh, dans son club formateur. Le club aquitain pourrait, selon le quotidien, lancer une offre de prêt pour 6 mois. Combien cela coûterait ? Si Bordeaux n’aurait pas un euro d’indemnité à mettre sur la table pour un tel accord, il faudrait néanmoins lâcher du lourd côté salaire, pour un joueur qui n’appartiendrait pas à l’entité bordelaise. On fait le point sur les sommes en jeu.
Chamakh a triplé son salaire en quittant les Girondins de Bordeaux
Il est loin le temps où Marouane Chamakh enquillait les buts comme des perles avec Bordeaux pour un salaire de 80 000 euros brut par mois (chiffre L’Equipe daté de 2010), l’équivalent de « à peine » deux fois le salaire moyen de Ligue 1. En Premier League, le Marocain ne vit plus dans la même sphère économique. A 27 ans, l’attaquant émarge à 240 000 euros par mois à Arsenal, selon les tabloïds anglais. En traversant La Manche, l’ancien champion de France a triplé ses émoluments et rendu du même coup quasi-impossible son retour dans l’Hexagone. Ou, tout du moins, pas chez les Girondins de Bordeaux.
Les Girondins ne peuvent pas assumer seul le nouveau salaire de Chamakh
Le club aquitain se force à équilibrer sa masse salariale depuis plusieurs mois. Cet été, le plus gros salaire du club (Alou Diarra, 233 000 euros brut par mois) a fait ses valises direction l’OM. Si Chamakh revenait donc à Bordeaux, il serait loin, très loin devant ses coéquipiers dans la grille des salaires. Du côté des Marines et Blanc, la seule solution pour assumer la rémunération du joueur, serait de ne pas prendre en charge l’intégralité de ses émoluments. Un accord à l’image de celui portant sur Joe Cole au Losc (Lille ne prend en charge que 40% du salaire de l’Anglais, quand Liverpool, propriétaire du contrat, paie le reste). Pas sûr, néanmoins, que deux ans après avoir été obligés de céder leur joueur aux Gunners en transfert libre, les Bordelais soient en assez bon terme avec les Anglais pour conclure ce genre de deal…