Avant le grand derby ASSE-OL, ce dimanche en Ligue 1, la rédaction de France Football est allé à la rencontre des principaux acteurs du club stéphanois. Dont Roland Romeyer, président directoire qui forme avec Bernard Caiazzo, la tête pensante de l’ASSE. Revenant sur la politique salariale propre à l’ASSE (lire : Les contrats de l’ASSE expliqués pour les nuls), Roland Romeyer explique que le club raisonne de la même façon que ne le fait une entreprise.
L’ASSE défend les mêmes valeurs qu’une entreprise
En respectant la même logique, avec le souci propre à toutes sociétés, de faire des bénéfices et de veiller aux dépenses. Sans oublier les contre-parties. « On ne peut dépenser que l’argent qu’on a. J’ai été élevé comme ça », prévient le président du directoire de l’ASSE dans les colonnes du bi-hebdomadaire foot. « Saint-Etienne a des valeurs, ajoute-t-il. Comme dans une entreprise. Si le club gagne de l’argent, il est normal que ses salariés en gagnent ». Raison pour laquelle depuis bientôt trois saisons, les salaires chez les Verts sont calqués selon la performance.
Les Verts tablent sur une huitième place en Ligue 1
Tout les joueurs n’en acceptent pas l’idée (Frau notamment avait échappé aux Verts car il avait refusé les conditions de rémunération du club) mais en cette saison 2012, ceux qui défendent les couloirs stéphanoises ne vont peut-être pas le regretter car Sainté est actuellement sur le podium de la Ligue 1, à la troisième place, alors qu’il a été demandé aux joueurs d’atteindre au moins la huitième place. Mieux et c’est de l’argent en plus pour tout le monde. Comme dans une entreprise…