Une saison de Ligue 1 à plus de 40 millions d’euros de recettes, à la faveur du classement sportif et de la répartition des droits de l’audiovisuel : pour l’ASSE, c’est une première historique. Jamais les revenus n’avaient été aussi élevés que ceux générés par l’exercice 2018-19, dont le journal L’Equipe a récemment partagé les détails. D’une saison sur l’autre, ils ont augmenté de plus de 5%, de 38,7 millions d’euros à plus de 40,4 millions d’euros.
L’ASSE dépasse les 40 M€ de gains pour la première fois de son histoire
Saint-Etienne devance notamment le LOSC (38,4M€ de gains), pourtant deuxième au classement sportif de la Ligue 1, car la répartition repose tout à la fois sur les performances du championnat achevé, de celles enregistrées au cours des 5 saisons révolues et sur la notoriété des équipes et le nombre de diffusions en prime-time par les chaînes concernées : Canal + et BeIN Sports.
Des recettes augmentées de presque 38% sur 5 ans
Sur cinq ans, les recettes du club stéphanois ont augmenté de près de 38%. Cela, d’une part au bénéfice des progrès sportifs enregistrés, mais d’abord de l’ouverture, sur la période 2016 et jusqu’en 2020, d’une nouvelle répartition des droits distribués, aux clubs professionnels et principalement ceux de la Ligue 1. Présentement, les deux diffuseurs principaux versent 746 millions d’euros par an, dont 540 M€ de Canal + et 186 millions de BeIN Sports. Le groupe de chaînes qatari s’acquitte par ailleurs de 80 millions d’euros de plus, pour l’exploitation des droits du championnat, à l’étranger.
Une moyenne de 35,4 M€ gagnés de la télé pour les Verts, depuis 5 ans
Au total, l’AS Saint-Etienne a gagné 177 millions d’euros, sur les cinq dernières éditions de la Ligue 1, pour une moyenne de 35,4 millions d’euros touchés chaque année. C’est notamment plus que l’AS Monac (172,9 M€), pourtant régulièrement sur le podium, sur la période étudiée, et même sacrée championne de France en 2016-17. Le poids du passé, des trophées et de la popularité jouent à l’avantage des Verts, qui ne sont devancés sur les gains cumulés ces 5 dernières saisons, que du PSG, de l’OM ou de l’OL, soit trois des clubs phares du championnat de France, au 21e siècle.
Un commentaire
alors que l’on m’explique pourquoi les caisses sont toujours vident et que l’on a pas une tune pour recruter