Le président du conseil de surveillance de l’ASSE, Bernard Caiazzo, n’a pas compris la position du président de l’OL, Jean-Michel Aulas, sur le fameux projet de taxe à 75% qui vise les revenus annuels supérieurs à 1M€. Vendredi, dans France Football, le dirigeant des Gones expliquait qu’une telle mesure ne lui faisait pas peur et qu’il s’agissait là d’une forme de solidarité. Une position qui tranche avec celle de la Ligue de football professionnel. « Je ne comprend pas la position de Jean-Michel Aulas dans la mesure où les instances dirigeantes de la Ligue et de l’UCPF, dont fait partie le président lyonnais, se sont prononcés clairement contre cette taxe, explique ce mardi Caiazzo dans France Football. Jean-Michel Aulas devra s’en expliquer. »
L’OL serait pourtant bien plus touché que l’ASSE par le projet de taxe à 75%…
Si on y regarde de plus près, l’OL a pourtant beaucoup plus à perdre avec cette taxe que l’ASSE. Avec sa politique de salary cap à 90 000€ par mois (plus variables), rares seraient les Stéphanois touchés par une telle imposition. Du côté de l’OL, même si les Gones ont réalisé de gros efforts pour baisser leur masse salariale (passée de 90 à 77M€ en un an), une bonne partie de l’effectif encore ne passerait pas sous le cut.
Aulas lance-t-il un nouveau signal à ses gros salaires ?
Alors, pourquoi une telle prise de position pour le président d’un des clubs les plus riches de France ? Hypothèse: Après avoir critiqué les plus gros salaires du club en fin de mercato pour provoquer le départ de certains d’entre eux, Jean-Michel Aulas espère continuer sa stratégie de diminution de la masse salariale et lance un signal fort en acceptant le principe de la taxe sur les gros revenus. La position du président de l’OL reste, en tous les cas, à expliquer…
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