L’équipe de France manque d’estime, pas d’envergure économique C’est là tout le paradoxe du classement de la valeur des 32 équipes du Mondial 2010 selon les consultants d’Euroamerica Sport Marketing et Gerardo Molina & Asociados. Sans surprise, Espagne et Brésil donnée favorites par tous les observateurs, sont aussi les plus chères de la compétition sud-africaine avec des valeurs supérieures aux 500 millions d’euros ; 565 millions d’euros que vaut la Roja contre 515 millions pour la Seleçao.
La surprise, c’est plutôt à la troisième place qu’il faut la chercher là où pointe l’équipe de France de Raymond Domenech que les experts estiment à 450 millions d’euros, soit étonnamment plus que l’Argentine, l’Allemagne, l’Angleterre ou nos voisins italiens ; autant de sélections (à l’exception de l’Albiceleste qui s’est repris depuis) qui n’ont pas eu à souffrir durant les qualifications.
Conçu à partir de la valeur des 25 joueurs de chaque sélection ayant disputé le plus de temps de jeu durant la phase de qualification, ce classement profite à la France car des joueurs tels que Benzema la saison dernière, Henry, un peu plus tôt encore ou Ribéry l’été prochain ont ou vont affoler le marché des transferts en faisant flamber les prix. Individuellement, les Tricolores ont la côte mais l’addition de ces talents ne se manifeste pas sur le terrain. 450 millions d’euros pour si peu de résultats c’est, comme le dit l’adage, donner de la confiture à des cochons.
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