Ils ignoraient, à l’époque, qu’ils venaient de passer à côté d’une belle affaire. Younès Belhanda, stratège de Montpellier, vaut aujourd’hui 8 millions d’euros sur le papier mais au moins six à sept fois plus selon son président Louis Nicollin. Alors, à l’ASSE, on se souvient avec regrets que le jeune international marocain a fait un passage éclair au club quand il avait 13 ans.
L’ASSE a fait signer Younès Belhanda alors qu’il avait 13 ans
L’histoire, c’est Gérard Fernandez un homme de base de la formation stéphanoise qui l’a raconté au journal Le Progrès. Il explique qu’après avoir passé une journée de sélection à Saint-Etienne, Younès Belhanda a tapé dans l’oeil des responsables stéphanois et fut recruté dans la foulée chez les Verts, au nez et à la barbe de la concurrence déjà sérieuse à l’époque.
Sa maman n’a pas voulu qu’il reste chez les Verts
Mais l’association du jeune Belhanda et de l’ASSE ne sera qu’éphémère. « Il a signé une licence et, quinze jours plus tard, nous avons reçu un coup de fil de sa sœur qui nous a expliqué que sa mère était en pleurs, qu’elle ne supporterait pas l’éloignement » raconte Gérard Fernandez. Moyennant quoi, Belhanda est rentré, chez lui à Avignon. « Nous n’allions tout de même pas retenir un gamin de treize ans contre son gré et, de toute manière, nous n’en avions pas le droit, il nous était impossible de le bloquer » ajoute le dirigeant stéphanois.
Nicollin sur Belhanda : « La plus grosse perle, le plus gros rubis »
Reviennent alors à nos oreilles les mots de Louis Nicollin, dans la semaine sur les ondes de RMC : « La plus grosse perle, le plus gros rubis, c’est Younès (Belhanda). Il est plus fort que Hazard, Pastore et compagnie. Il a plus de classe. » Une autre façon de dire aussi qu’il vaut son pesant d’or. Dont l’AS Saint-Etienne regrette aujourd’hui de ne pas avoir profité.