Les dirigeants du PSG semblent ne vouloir reculer devant rien. Depuis l’arrivée des Qataris, le club de la capitale a considérablement augmenté son budget annuel passant de 80 millions d’euros en 2010-2011 à 150 millions d’euros pour la saison 2011-2012. Un chiffre qui devrait encore gonfler si l’on en croit Le Parisien qui nous apprend aujourd’hui, que le budget sera de l’ordre de 200 à 250 millions d’euros pour l’exercice 2012-2013. hors de portée du reste de la Ligue 1…
Le PSG risque d’écraser toute la concurrence en Ligue 1
Pour comparaison, l’OL disposait d’un budget de 150 millions d’euros en 2010-2011 et l’OM de 140 millions d’euros au cours du même exercice. Cette saison, les chiffres étaient strictement les mêmes pour les deux Olympiques signe qu’à moins que de de nouveaux investisseurs n’arrivent il leur sera difficile de tenir la comparaison avec Paris. La lutte pour le titre de champion de France s’annonce des plus en plus compliquée pour les concurrents du PSG. Surtout qu’au niveau recrutement, Nasser Al Khelaïfi, le président du club de la capitale, a déclaré vouloir investir 100M€ chaque saison pendant six ans. Qui pour rivaliser ?…
Le fair-play financier peut-il plomber le PSG et relancer la Ligue 1 ?
Mais tout n’est pas perdu pour la Ligue 1 car le fair-play devrait entrer en vigueur d’ici à la saison 2013-2014. Cela obligera les clubs tels que le PSG à réduire leurs dépenses ou à fortement augmenter leurs recettes sous peine de sanctions, car l’UEFA veut plus que jamais contrôler les déficits des clubs de football. Pour rappel, le club de la capitale va enregistrer à la fin de la saison 2011-2012 100M€ de déficit. À la mi-saison, les Parisiens accusaient déjà 40M€ de pertes mais avec le mercato hivernal, le licenciement d’Antoine Kombouaré et les primes de fin d’année, le PSG a fortement augmenté ses dépenses en l’espace de quelques mois. Cependant, Nasser Al Khelaïfi dans les colonnes de la Gazetta dello sport semblait plutôt optimiste : «D’ici cinq ans, en améliorant les recettes marketing, les droits télé et les ventes de billets notamment on commencera à faire des bénéfices.» D’ici cinq ans seulement…
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