La Chine attire de plus en plus de joueurs et d’entraineurs en fin de carrière et/ou à la recherche de contrat juteux. Dernièrement, Nicolas Anelka et Jean Tigana ont rejoint Shanghai et Didier Drogba est toujours pressenti. Pour mieux comprendre cette envie chinoise, le journal Le Progrès a été interroger un homme qui a vécu l’expérience asiatique : Christophe Galtier. Au cours de cet entretien, l’entraineur de l’ASSE révèle quelques anecdotes chinoises plutôt croustillantes, notamment au sujet des primes de matches…
L’entraineur de l’ASSE, Christophe Galtier, a évolué une saison en Chine
À la fin des années 90, Christophe Galtier a décidé de raccrocher les crampons. Mais l’ancien joueur de l’OM va tout de même être tenté par une dernière expérience à la fois humaine et sportive dans le club chinois de Liaoning :« J’avais encore envie de jouer et il ne faut pas le cacher, l’aspect financier était important ». Justement, en ce qui concerne ses revenus, l’entraineur de l’ASSE révèle qu’il touchait « un salaire en dollars qui était versé en France ». Mais, l’anecdote ne s’arrête pas là. Le technicien stéphanois raconte qu’il recevait également « de l’argent local sous forme de primes. »
Christophe Galtier en Chine régalait sa famille et les plus démunis
« C’était assez folklorique, continue Galtier. L’entraîneur nous appelait dans sa chambre, sortait une valise et nous donnait une flopée de billets. Trois sacs à dos ne suffisaient pas parfois à tout mettre car souvent il doublait la prime s’il estimait qu’on le méritait. Avec Fabrice (Grange), on planquait ça dans les faux-plafonds et quand la famille venait, on les invitait dans les meilleurs restos pour écouler l’argent liquide. On en donnait aussi à des autochtones, des familles de mineurs qui vivaient dans des conditions très difficiles, pas très loin de notre camp de base. »