Il s’appelle Loris Nery. Il est footballeur, joue dans l’effectif professionnel de l’ASSE, s’impose même depuis le début de saison parmi les titulaires, mais ne touche que 4500 euros par mois, selon les chiffres de L’Equipe ce samedi. Certes, pour une personne lambda, la somme pourrait déjà paraître conséquente, mais pour le monde du football, c’est quasiment l’équivalent du salaire d’un ouvrier chinois. Rendez-vous compte, la rémunération de Guillaume Nery ne correspond qu’à 10% du salaire moyen de Ligue 1 (45 000 euros par mois).
A l’ASSE, Nery touche 22 fois moins que le salary cap du club
Un an après sa première titularisation dans l’élite du foot français, un tel salaire a de quoi frustrer. Et cela même dans un club de l’ASSE en pleine période d’austérité budgétaire, mais dans lequel le « salary cap » se situe tout de même à 100 00 euros par mois, soit plus de 22 fois le salaire de Nery… Sous contrat jusqu’au 30 juin 2013, l’intéressé ne se fait pas très bavard devant nos confrères de L’Equipe quand il s’agit d’évoquer son contrat. Le défenseur se contente de rappeler qu’il est sous contrat jusqu’au 30 juin 2013 et qu’il a des agents pour gérer ses affaires financières.
Nery, un avenir loin de l’ASSE ?
Si en plus, sur ces 4 500 euros par mois, Loris Néry doit payer les services d’un agent, le pauvre n’est pas rendu… Ces fameux intermédiaires auraient en tout cas rejeté la dernière proposition de prolongation formulé par le club stéphanois. Malgré son petit salaire, ce jeune joueur de 20 ans n’a visiblement pas trop à s’inquiéter pour son avenir et peut se payer le luxe de faire mariner les dirigeants de l’ASSE. Il serait aujourd’hui pisté par des clubs comme Toulouse et surtout… Liverpool ! De quoi imaginer une sacrée augmentation de salaire, si transfert il y a un jour.