Les lofteurs de l’ASSE, du PSG, bref plus généralement de la Ligue 1… On vous parlait plus tôt dans la journée du fait que Sylvain Monsoreau, Bayal Sall et Boubacar Sanogo étaient partis pour toucher cette saison 4,5 millions d’euros de salaires cumulés pour ne même pas cirer le banc de Saint-Etienne. Les trois joueurs ne font plus partie du groupe professionnel et sont donc payés à rester chez eux. Et les joueurs stéphanois ne sont pas les seuls dans ce cas. Au PSG, Pegguy Luyindula (100 000 euros brut par mois) se trouve par exemple dans la même situation et a même décidé de saisir la Ligue de Football professionnel pour défendre sa cause. Ce mercredi, L’Equipe dresse en fait une liste de 10 joueurs du championnat de France considérés comme des « lofteurs »: Julien Rodriguez à l’OM, ou encore Jonathan Quartey à l’OGC Nice en font partie.
A l’ASSE, à l’OM ou encore au PSG, la Ligue 1 compte 10 « lofteurs » cette saison…
Comment faut-il appréhender de telles situations ? Si être (très bien) payé pour ne rien faire peut paraître une situation plutôt confortable, surtout pour certains joueurs arrivant en fin de carrière, il n’en reste pas moins que tous ces footballeurs ne peuvent plus pratiquer leur métier. Cela compromet leur avenir et aboutit à des situations ridicules. A l’ASSE, les lofteurs se voient par exemple réduire jusqu’au nombre d’invitations dont ils ont le droit à chaque match. Ils n’ont plus d’accès au parking des joueurs et ne sont pas conviés à la photo du groupe officiel dont ils font pourtant partie.
Des situations ridicules pour les lofteurs de l’ASSE, ou du PSG…
A Paris, Pegguy Luyindula, qui n’hésite pas à se caractériser comme un « pestiféré » à la différence d’autres, explique qu’il n’a même pas eu droit d’avoir son costume officiel… « On bafoue mon droit de salarié », commente-t-il. Sans aller jusqu’à des actions juridiques, les joueurs de Saint-Etienne vivent tout aussi mal leur mise à l’écart: « On se retrouve dans une situation bâtarde, qui va dans le sens des clubs et dans laquelle un joueur est dévalorisé, malheureux. (…). Je n’ai pas envie d’être plaint au regard de tous les chômeurs, ni de me considérer comme un pestiféré. Mais ma vie de persona non grata est jalonnée de brimades ». Une situation ridicule qu’il faudrait tout de même penser à régler un jour…
A lire en détail: Les lofteurs de l’ASSE coûtent 4,5M€ en salaire annuel
Un commentaire
En même temps quand tu vois Sanogo qui refuse de faire un test au Celtic Glasgow car monsieur a mal aux dents et ne peux pas prendre l'avion, ensuite il refuse un test en Grèce puis à la fin quand c'est tout bon pour Monaco qu'il manque juste la visite médical il se fait opérer des sinus sans en parler à personne. On ne va pas me dire que le joueur est malheureux d'être un lofteur, c'est lui qui l'a voulu !!