Le Top 14 confirme sa position de championnat de rugby le plus attractif financièrement au monde, selon une étude du cabinet Nexia S & A révélée par Midi Olympique. Avec un salaire moyen de 259 000 euros brut annuels (21 000 euros mensuels) pour les 520 joueurs professionnels, le championnat français surpasse de 33% les rémunérations proposées par ses concurrents directs, la Premiership anglaise et la League One japonaise.
Au sommet de la pyramide salariale, un groupe select de cinq joueurs émerge avec des émoluments avoisinant les 600 000 euros bruts annuels, hors primes éventuelles, notamment en sélection nationale. Owen Farrell, recrue phare du Racing 92, côtoie dans ce cercle très fermé Antoine Dupont (Stade Toulousain), les partenaires au Stade Rochelais Grégory Alldritt et Will Skelton, ainsi que Matthieu Jalibert (Union Bordeaux-Bègles). Au total, une dizaine de joueurs du Top 14 2024-2025 avoisine ce niveau de salaire.
Les 2es lignes, les nouveaux maîtres de la grille des salaires
L’étude révèle également une évolution notable dans la hiérarchie des postes. Si le pilier droit dominait historiquement ce classement en raison des exigences physiques de son poste, ce sont désormais les deuxièmes lignes (280 000 euros annuels en moyenne) et les ouvreurs-buteurs (250 000 euros) qui commandent les plus hauts salaires. Cette inflation s’explique par leur rareté sur le marché, contrairement aux talonneurs et ailiers qui plafonnent autour de 190 000 euros annuels.
Dans ce paysage contrasté, seuls 33 joueurs (4% de l’effectif total) perçoivent plus de 40 000 euros mensuels, illustrant les fortes disparités qui persistent au sein de l’élite du rugby français.
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