Il a été, avec ses assistants, l’un des hommes les plus en vue de la soirée au Bernabeu. L’arbitre José María Sánchez Martínez, celui du Clasico entre le Real Madrid et le FC Barcelone, gagné 4-0 par le collectif catalan, est entré dans les mémoires par son nombre de coups de sifflet sanctionnant les hors jeux de Kylian Mbappé : huit au total, un record depuis huit ans.
Le Clasico entre le Real Madrid et le FC Barcelone n’est pas seulement l’affaire des joueurs.
Pour avoir officié sur le terrain du match le plus attendu du football sur le Vieux continent, José María Sánchez Martínez a reçu une prime de 4 200 euros pour sa prestation. Cette rémunération, identique pour tous les matchs de Liga, s’ajoute à un salaire mensuel fixe de 12 500 euros garanti aux arbitres de première division espagnole. Un système mis en place depuis 2018, fruit d’un accord entre la Fédération espagnole, la Liga et le Comité technique des arbitres.
Les arbitres de la Liga sont parmi les mieux payés du monde
Les revenus annuels d’un arbitre de l’élite espagnole peuvent ainsi osciller entre 193 000 et 296 000 euros, faisant d’eux parmi les mieux payés au monde. À ces émoluments s’ajoutent des primes de 2 100 euros par match pour les arbitres officiant à la VAR.
Diriger un Clasico reste néanmoins un privilège particulier. Si la prime est identique à celle d’un match classique de championnat, la pression médiatique et l’importance des décisions dans ce type d’affiche en font l’une des missions les plus délicates pour un arbitre de Liga. Une responsabilité qui va bien au-delà de la simple compensation financière. Ce dimanche matin, aux premières réactions de la presse internationale sur cet éclatant succès du Barça sur son meilleur rival, il semble que le référé s’en soit sorti de manière plutôt honorable.