C’est une rivalité bientôt séculaire, elle pourrait l’être du côté de l’OM fondé en 1897 et trois ans plus tard appelé l’Olympique de Marseille. L’Olympique Lyonnais est plus récent mais l’antagonisme des deux équipes est évident compte tenu de l’histoire sportive, du palmarès et de la typographie des deux agglomérations qui sont les deux plus grandes du pays derrière Paris, la capitale.
L’OM et l’OL ont plein de choses en commun, à commencer par leur patronyme
Il se trouve qu’au-delà de ces similitudes Marseille et Lyon ont en commune le patronyme « Olympique » et chacun des deux clubs, soutenus par les fans, entend prouver qu’il est le en est le plus fidèle et brillant représentant. « Il n’y a qu’un Olympique », entend-on souvent jaillir des tribunes ou fleurir les réseaux sociaux, une devise que s’attribuent plus facilement les suiveurs de l’OM.
Pourtant, jamais aucune des deux formations ne l’a repris à son compte via le merchandising. Puisque tout est propice à business et produits dérivés, pourquoi ne pas en jouer commercialement ? Parce que le mot « Olympique » et tout ses dérivés est déposé et ne peut-être commercialisé. Plus encore en cette année singulière pour la France.
« Il n’y a qu’un Olympique » et c’est le CIO
Il y a quelques années le journal Libération s’intéressait au sujet. Son auteur expliquait alors que depuis les années 80, le comité olympique verrouille le dépôt de marques autour des Jeux et il y veille avec une infinie attention. Et s’il ne peut rien, au motif de « l’antériorité », contre les « Olympique » de Marseille et Lyonnais, il leur interdit la déclinaison du concept au-delà de leur appellations respectives. Tout cela revenant à dire que s’il n’y a « un olympique », alors c’est le CIO !