Il y a ceux qui dépensent pour se renforcer au plus vite. Et ceux pour qui un sous est un sous dont il est bon de débattre avant de le dépenser. S’ils étaient à classer, les dirigeants de l’ASSE feraient partie des derniers. De ceux qui, à force d’économie et de rigueur, ont relancé les finances de leur club générant même un résultat financier positif de 2M€ à la fin de la saison 2010-2011 et ceci, après deux précédents exercices conclus dans le rouge.
A l’ASSE, c’est ceinture pour tout le monde !
Mais pour que ce redressement soit tout à fait valable, il faut que la méthode s’applique à tous les niveaux surtout dans le choix du recrutement. Vendre au plus cher puis acheter malin : c’est peut-être ce que les Verts ont réussi à faire avec Dimitri Payet parti au Losc pour 9M€, remplacé poste pour poste par Florent Sinama-Pongolle prêté par l’Atletico Madrid moyennant une indemnité de 500 000€ et une option d’achat.
Calcul très vite exécuté, c’est 8,5millions d’euros de plus dans les caisses stéphanoises. S’y ajoutent les 2,5M€ de la vente de Kévin Mirallas réalisée en clôture de marché hivernal, le 31 janvier dernier et les Verts sortent gagnant, financièrement, de ce premier mois de mercato. Avec les départs programmés de Bergessio, Sanogo ou encore N’Daw, l’ASSE peut encore s’enrichir. A condition, derrière, de ne pas se planter dans le recrutement !