S l’ASSE, hier mardi, et le FC Metz plus tôt dans le mois, ont validé l’obligatoire passage, devant la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG), les Girondins de Bordeaux ont appris et pris de plein fouet, la relégation du club en Nationale 1. Cela, parce que l’actionnariat en place, n’a pas donné les garanties nécessaires, à la réussite économique du projet en cours, qui repose sur de nombreux départs.
L’ASSE, le FC Metz et les Girondins vont perdre près de moitié des revenus
C’est là, la seule visée directe pour injecter de l’argent frais. Car en Ligue 2, les moyens des trois équipes reléguées vont significativement diminuer. Jusqu’à près de moitié. Sinon plus. Déduction faite de la comparaison, que nous avons produite, entre les recettes d’une dernière saison en Ligue 1, et celle qui suit, en Ligue 2. En prenant pour base le TFC et Amiens, relégués en 2019-2020, plus Guingamp et Caen, condamnés au même sort au terme de la saison, 2018-2019, pour une référence d’avant crise.
Dans plus de détails, les chiffres d’affaires des quatre clubs cités, hors marché des transferts, ont diminué respectivement de 29% et 42% à Toulouse et Amiens, et de 57 à 62% à Caen et Guingamp. Avec toujours une même incidence principale, sur les bénéfices des droits de la télé ; le premier poste de baisse, sans compter les possibles départs de sponsors que peut produire une descente, et des recettes en moins, à la billetterie des matchs.
L’audiovisuel et ses recettes pour principal poste de baisse
A Amiens, entre la saison 2019-20 de la chute et la suivante, 2020-21, les revenus de l’audiovisuel ont diminué de 95%, les Picards ont dû trouver ailleurs, de nouvelles ressources. En moyenne il faut compter un tiers en moins, de la part des diffuseurs redistribuées par la LFP ; peut-être un peu moins pour les Verts de Saint-Etienne et les Marines de Girondes (s’ils restent en Ligue 2), car il y aura probablement autour d’eux, un effet de curiosité, comme a pu en profiter à sa mesure, le TFC.
En prenant enfin, le calcul à l’inverse, en retrouvant l’élite du foot français, en 2020-21, le FC Lorient et le RC Lens ont vu leur CA, hors trading, progresser de 172% et 276% et jusqu’à près de 300%, sur la première saison de la montée du Nîmes Olympique, en 2018, quelques mois avant que le monde ne bascule sous la Covid.