Nous sommes à la mi-temps du partenariat signé, en 2016 et pour dix ans, entre l’opérateur Orange et à l’époque la société Arema, pour les droits de naming du stade Vélodrome. Depuis, l’Olympique de Marseille, le club résidant, a récupéré l’exploitation de son enceinte fétiche. Cinq ans se sont donc écoulés et l’opérateur téléphonique dresse un bilan de mi-parcours.
Cinq ans qu’Orange est le naming du stade de l’OM
Cela, à l’occasion du 4e Observatoire du naming, organisé ce 21 octobre, par Sporsora, à Paris La Défense Arena. Parmi les nombreux intervenants de la matinée, Claude-Henri Duriez, Sponsorship and activation manager Paris 2024, pour Orange, s’est exprimé sur la naming de l’écrin de l’OM. « Nous avons été approchés par beaucoup de stades et notre choix s’est porté sur l’OM et le Vélodrome. C’est un lien entre l’Afrique et l’Europe qui a du sens pour nos enjeux de marché. La reprise du naming est toujours compliquée y compris avec la presse locale, le Vélodrome a une identité extrêmement forte à Marseille, cela reste le nom historique du stade. Quand nous sommes propriétaires d’événements, sur des concerts par exemple, la reprise du nom est plus facile. Nous avons un showroom de plus de 600 m² pour développer du business en BtoB. »
« Le Vélodrome a une identité extrêmement forte à Marseille »
Et Claude-Henri Duriez, de poursuivre et notamment d’évoquer un rapprochement gagnant, pour la société qu’il représente. « Nous menons aussi des actions solidaires l’été avec une association, Synergies Family, à qui nous prêtons le stade pour des vacances apprenantes. Nous avons également un lieu expérientiel avec La Terrasse, organisé l’activation « Take a Seat » ou encore le match des Héros avec Unicef, qui a réuni plus de 30 000 spectateurs dans le stade et qui a pris une dimension sociétale avec le soutien des fans de l’Olympique de Marseille. Notre but est d’augmenter notre communauté sur les réseaux sociaux et de faire rayonner la marque Orange Vélodrome. Ce mariage est une réussite car nous avons réussi à diversifier les opportunités liées au naming. »
Un partenariat estimé à 2,5 millions d’euros par an
« Nous avons un contrat sur la période 2016 à 2026. Cela nous laisse le temps d’aller (encore) plus loin », conclu Claude-Henri Duriez. Selon l’AFP, en 2018, sur la base d’un rapport financier, l’opérateur Orange paie 2,5 millions d’euros par an, pour accoler son nom, à celui du stade phocéen.