Et l’on reparle de Peak6, le fonds d’investissement américain, qui lorgne du côté de l’ASSE, à vendre. Intéressé mais écarté de la course en 2018, il s’intéresserait de nouveau, à la situation du club stéphanois, présentement dernier de la Ligue 1, selon une information de L’Equipe. Peak6 a été fondé il y a plus de vingt ans, en 1997.
La rumeur Peak6 refait surface à l’ASSE
« Une entreprise doit se définir par sa culture et non son secteur », écrit le groupe, sur son site, à la rubrique « présentation ». Là où sont renseignés les noms des fondateurs du fonds : Matt Hulsizer, d’abord, qui est la personnalité ici la plus directement concernée. « Matt est passionné par l’analyse sportive, ce qui a poussé PEAK6 à acquérir l’équipe d’esports Evil Geniuses et à investir dans le Dundalk FC, club champion de la Ligue d’Irlande 2019 et détenteur de la Coupe de la Ligue d’Irlande », peut-on lire à son sujet.
Deux associés derrière la création du fonds d’investissement
Il n’y a pas d’estimation de sa fortune, par contre, sa partenaire associée et cofondatrice du fonds, Jenny Juste, appartient, elle, au cercle des milliardaires de ce monde. C’est, à lire les bios de chacun, l’éminence grise de la société. « Elle a cofondé PEAK6 en 1997 avec un capital d’amorçage de 1,5 million de dollars, en tant que société de négociation d’options propriétaire (PEAK6 Capital Management). Depuis, Jenny a mené la croissance de l’entreprise, en une entreprise de services financiers et de technologie de plusieurs milliards de dollars qui n’a pas connu d’année perdante – et un rendement annuel moyen de 58 %. »
Jenny Juste repose sur une fortune estimée à 1,5 milliards de dollars
Selon Forbes, elle est l’une « des femmes autodidactes en Amérique », comme un exemple de réussite à suivre. « Elle vient d’utiliser ses bénéfices commerciaux pour créer ou acheter une quinzaine d’entreprises par l’intermédiaire de sa société d’investissement, Peak6 », indique le magazine à son sujet qui évalue sa fortune, à 1,5 milliards de dollars (1,3 milliards d’euros). C’est plus que bien des propriétaires de clubs en Ligue 1. Mais pas tous.