Personne ne pouvait y couper, n’importe qui fixé devant un écran pendant la période de l’Euro, a forcément été sujet à une annonce commerciale, pour les mérites d’un opérateur de paris. « Trop nombreuses » et « tendancieuses » sont les reproches formulés et remontés jusqu’au gouvernement.
Critiqués pendant l’Euro, les opérateurs font amende honorable
Ce mardi, l’Autorité nationale des jeux (ANJ) a publié un rapport, dans lequel elle dénonce en préambule une « ligne jaune franchie en termes de pression publicitaire lors de cette compétition, de nature à questionner le modèle de régulation mis en place depuis 10 ans ». Elle regrette le « ciblage des jeunes adultes » et déplore « l’illusion de l’argent facile », qu’entretiennent les bookmakers. L’ANJ avance ensuite ses propositions pour l’avenir. Ce qu’elle qualifie de « plan d’action », qu’elle décline en cinq points clés.
L’ANJ lance son « plan d’action » pour lutter contre certaines dérivées
D’abord sur la publicité, une consultation va être menée à cet effet, pour apporter des recommandations et définir de nouveaux ressorts de communication. Ensuite, le système dit des « bonus » au recrutement ou à la fidélisation, qui va faire l’objet d’une comparaison à l’échelle européenne. Le troisième point concerne les joueurs compulsifs et leur encadrement. L’ANJ va réunir des spécialistes de la question en séminaire et étudier les plaintes des joueurs qui à problèmes que les opérateurs n’auraient pas tenu à l’écart du jeu.
Les tipsters et autres pronostiqueurs dans le collimateur
Enfin, la question de la limitation des mises qui doit être discutée et celle, plus sensible des tipsters, qui sont ces « spécialistes » des jeux en ligne, qui poussent leurs suiveurs à la consommation. Ils sont dans le radar de l’ANJ qui dénonce des « pratiques trompeuses ».