Les saisons se suivent, mais au point de vue comptable, elles ne se ressemblent pas pour le Paris Saint-Germain. Si 2019 avait été excellent sur cet aspect là, avec une bénéfice de 27,627 millions d’euros, 2020 est radicalement opposé, l’exercice étant déficitaire, à hauteur de 124,204 millions d’euros, selon les chiffres du rapport annuel des clubs, partagés par la DNCG.
Le PSG fait du yo-yo avec ses comptes. La faute à la crise
Cela étant bien évidemment dû à la crise sanitaire et ses effets sur le monde, notamment du football. Avec des matches à huis clos ou à jauge réduite. A Paris, la ligne de la billetterie, a perdu, selon nos observations, 24,58% en un an. C’est la partie qui perd le plus, alors que pourtant les revenus du sponsoring ont gonflé de 195,022 millions d’euros, en 2019, à 286,537 millions, en 2020.
Des recette qui diminuent mais des salaires qui flambent
Sur la saison 2019-20, le Paris Saint-Germain a généré 559,846 millions d’euros de recettes, indépendamment du produit de l’activité du trading. C’est tout pile 15% de moins que la saison 2019 précédente. Dans le même temps, en revanche, les charges n’ont pas diminué. Elles ont même augmenté pour ce qui concerne la principale ligne de dépense, que sont les salaires ; de 370,921 millions d’euros, dédiés au groupe professionnel, en 2018-19 à 414,383 millions, la masse salariale, en 2020. La plus élevée de toute l’histoire du Paris Saint-Germain.