Un déficit de 125,088 millions d’euros enregistré au bilan du 30 juin 2020 ; c’est celui du Paris Saint-Germain, le plus élevé du plateau des vingt clubs de la Ligue 1, au terme d’une saison inédite et singulière, dans l’histoire du sport français, avec un championnat tronqué, contraint de s’arrêter à trois mois environ, de sa fin programmée.
L’opérationnel a baissé de 16,25% en 2020
De fait, sur la base des éléments comptables du club que nous avons consulté, le chiffre d’affaire du produit de l’activité (c’est-à-dire sans le trading), a baissé de 16,25%, passant de 588,572 millions d’euros en 2019, à 492,948, au terme de l’exercice 2020. A part la ligne la plus marginale des « autres revenus » (+ 13,78% à 3,963 M€), tout a baissé : les droits de l’audiovisuel (- 16,59%, à 131,571 M€), la billetterie et abonnements (-21,49%, à 47,512 M€), le sponsoring et partenariats (-15,12%, à 274,473 M€) et les hospitalités (-17,87%, à 35,429 M€).
La masse salariale du PSG dépasse les 300 M€
Dans le même temps, les charges n’ont pas ou peu diminué. La saison dernière, la masse salariale de l’effectif professionnel s’élevait à 342 079 789 euros, en conséquence de quoi, le PSG a payé 80 408 783 M€ de charges sociales. Au 30 juin 2020, hors collectif professionnel, le club comptait 506 employés à son service. Une large majorité d’entre eux a été placée, au cours de l’exercice achevé, en chômage total ou partiel. Très exactement 66% des effectifs non pro.
Un PGE contracté au mois d’août de l’année dernière
Pour mieux digérer les effets de la crise, le Paris Saint-Germain a contracté le 24 août 2020, un prêt garanti par l’état (PGE), de 90 millions d’euros, auprès de deux établissements bancaires. Au 30 juin dernier, les capitaux propres du PSG s’élevaient à 325 537 229,32 millions d’euros, à plus du double de son capital social, à 340 millions d’euros.
Un commentaire
Article intéressant ! Merci.