Renforcer le couloir gauche de la défense, où officie Jordan Amavi, sans concurrence, est un des chantiers de l’été phocéen. Depuis un certain, déjà, beaucoup de noms ont circulé, mais le dossier reste ouvert, car l’OM est limité financièrement, contraint par l’UEFA de faire des économies. Ce dimanche, La Provence évoque le profil de Caio Henrique. A tout juste 23 ans, fêtés ce vendredi, il appartient à l’Atlético Madrid, mais il sort de trois prêts au Brésil, son pays d’origine, à Paraná d’abord, en 2018, puis Fluminense en 2019 et Grêmio, en 2020. Cette saison encore, il va devoir composer avec une forte concurrence, s’il reste chez les Colchoneros.
L’OM lorgnerait du côté de l’Atlético Madrid pour un latéral gauche
La Provence ne dit pas sous quelle forme pourrait se faire l’opération, si c’est en prêt, ou transfert sec. Mais à propos de la valorisation du joueur sur le mercato, quelques pistes nous sont données. D’abord du côté de la plateforme Transfermarkt, qui l’estime modestement, à 1,2 millions d’euros. Ensuite de la confidence de Mário Bittencourt, le président de Fluminense, à la fin du prêt de Caio Henrique, au mois de décembre dernier ; selon le Mundo Deportivo qui le raconte, l’Atlético a dit avoir reçu une offre de 12 millions d’euros, d’un club européen, pour son joueur cet hiver. Raison pour laquelle Fluminense n’a pas pu le conserver, une saison de plus. Info ou intox ? Caio Henrique a finalement été prêté ailleurs au Grêmio, quelques semaines après, sur la fin du marché. Sinon, le natif de Santos a, en Espagne, une clause libératoire à 30 millions d’euros.
Caio Henrique serait plus justement sous contrat jusqu’en juin prochain
D’après Transfermarkt, Caio Henrique est sous contrat à l’Atlético Madrid jusqu’en 2023 et l’information est ainsi reprise. Mais d’après nos voisins d’Espagne, il le serait plus justement jusqu’à la fin de cette saison 2020-21. C’est peut-être pour cela, qu’il est plus envisageable pour l’Olympique de Marseille de le recruter, avec ses moyens d’opérer, entre le coût possible d’une indemnité et le salaire et les primes à verser, sur la durée du contrat. A Madrid, le Brésilien approche les 80 000 euros bruts mensuels, estimation plus de deux fois inférieure à la moyenne du vestiaire phocéen. Mais son contrat devra être revalorisé, d’autant qu’il serait aussi dans le viseur de Porto et du Benfica.