Arrivé à l’OL, à l’été 2019, Ciprian Tatarusanu pensait trouver le poste de numéro un dans la hiérarchie des gardiens de but. Finalement, c’est en tant que numéro deux que l’ancien nantais a pris place au sein de l’effectif. Un choix compliqué à vivre pour le portier roumain, qui n’avait pas caché sa déception à la mi-saison. « Je ne suis pas content d’être numéro deux, mais c’est la décision de l’entraîneur et je la respecte », avait-il lâché en conférence de presse, après sa première titularisation en Coupe de la Ligue, face à Toulouse (4-1), le 18 décembre dernier.
Ciprian Tatarusanu, la Coupe de la Ligue, et puis c’est (pratiquement) tout
La saison dernière, Tatarusanu a passé la quasi-totalité des rencontres sur le banc des remplaçants. L’international roumain était appelé pour disputer les matches de Coupe de la Ligue seulement. Au total, l’ancien canaris, arrivé sans indemnité de transfert du côté des Gones, aura gardé les buts lyonnais à sept reprises, toutes compétitions confondues, dont quatre de CdlL. Sa dernière titularisation remonte, au 2 février, à Nice, lors d’une défaite 2-1, en championnat. Transfermarkt évalue la valeur marchande du gardien de 34 ans à un peu plus du million d’euros. L’Observatoire du football l’augmente à peine plus, jusqu’à 2 M€ maximum.
Le Roumain fut la première recrue de l’ère Juninho à l’OL
Tatarusanu pourra se vanter d’être la première recrue du nouveau directeur sportif à l’OL, Junihno. L’ancien gardien de la Fiorentina est lié contractuellement au club rhodanien jusqu’au mois de juin 2022. Dans le vestiaire des Gones, la doublure d’Anthony Lopes émarge à près de 120 000 euros bruts mensuels. Loin derrière le plus gros salaire du club, celui de son concurrent direct au poste, à près de 360 000 euros. La saison prochaine, Tatarusanu risque de devoir se contenter une nouvelle fois du rôle de numéro deux quand on connait l’importance du titulaire à l’OL. À moins que le Roumain décide d’aller voir ailleurs…