La communication de Sébastien Chabal est en train de prendre un sacré coup derrière la tête. Selon les propos de Guillaume Rebière, le rédacteur en chef du Journal du dimanche, le rugbyman le plus célèbre de France souhaite mettre un terme à sa chronique dans l’hebdomadaire. Une envie qui résulte, bien sûr, de la grosse polémique liée à ses propos sur les arbitres dans les colonnes du journal la semaine dernière. Après les médias historiques, le filtrage de la com’ de Caveman peut-elle s’étendre aux réseaux sociaux et à ses si célèbres pages Facebook et Twitter ? Cela paraît probable.
Jacky Lorenzetti, président du Racing Metro, déclarait encore mercredi: « On va essayer de rebondir sur cette difficulté, chaque problème apporte des solutions et des améliorations, ça veut dire que nous, en interne, il faut qu’on fasse un peu plus attention à filtrer la communication. »
La communication de Sébastien Chabal est surtout construite autour de Facebook et Twitter
Sébastien Chabal a construit l’essentiel de sa communication, aujourd’hui, autour d’Internet. L’international dispose de son propre site web sur lequel il tente désespérément de défendre sa cause ces derniers jours. Il est aussi un grand adepte des réseaux sociaux. Ces plateformes lui permettent de communiquer avec un grand nombre de personnes sans utiliser les canaux médiatiques traditionnels (Chabal boycotte, par exemple, toute interview au journal L’Equipe depuis la dernière rencontre France-Angleterre du tournoi des VI Nations).
Filtrer Chabal sur twitter, une mission impossible pour le Racing-Métro ?
Le fil twitter du joueur (@Sebchabal) est l’un des plus suivis de France avec plus de 40 000 followers. Sa page Facebook est très populaire elle aussi avec plus de 130 000 fans. Sur ce réseau, Chabal pèse dix fois plus lourd que la page facebook de son club, le Racing-Métro. Et les principaux médias sont branchés sur les fils de communication du joueur. Résultat: au moindre tweet, la déclaration de Caveman crée le buzz et la situation devient ingérable pour ses conseillers et son employeur. En clair, « filtrer » la communication de Chabal comme le souhaite le Racing Métro semble être une mission bien compliquée.
D’ailleurs, le joueur continue à y distiller ses messages plein de double sens. Le dernier en date (daté de mercredi soir) demandait à ses followers la définition du verbe « prétériter », comprenez « léser, désavantager… » Non, Chabal n’a pas encore avaler les critiques dont il est l’objet.
A lire: Chabal, sa mise à pied lui coûte au moins 20 000 euros