A 36 ans, le milieu de terrain brésilien Juninho a accepté de rejoindre son ancien club brésilien de Vasco de Gama. En fin de contrat au Qatar, dans le club d’Al-Gharafa, l’ancienne star de l’OL accepte de toucher ce qu’il appelle « le salaire minimum ». Et pour cause, L’Equipe précise ce matin que les émoluments fixes du joueur seront réduits à… 260 euros par mois.
« Je me dois d’être juste avec les supporters, explique Juni sur le site officiel du club sud-américain. Je ne suis plus le Juninho d’il y a 10 ans, mais je peux encore donner ma contribution à ce club que j’aime tant. J’ai toujours dit que je voulais revenir un jour à Vasco. Voilà, c’est fait. »
Il n’en reste pas moins que, depuis sa période lyonnaise, achevée en fin de saison 2008-2009, le salaire de l’ancien international a fondu comme neige au soleil. En France, Juninho avait atteint son apogée du business en 2009. Son salaire atteignait alors 4,5 millions d’euros brut annuel, soit 375 000 euros brut par mois. C’est tout simplement l’équivalent des émoluments actuels du joueur de l’OM Gabriel Heinze, top salaire du championnat de France.
Entre l’OL et Vasco de Gama, Juninho est passé de 375 000 euros par mois à… 260 euros
L’année suivante, au Qatar, le « déclin économique » commence. A Al-Gharafa, Juninho n’était « plus que » payé 250 000 euros brut mensuel, soit 3 millions d’euros sur l’année. Une somme qui restait, certes, inespérée pour un joueur qui a tout de même signé son contrat à 34 ans. Deux ans plus tard (et donc 6 millions d’euros brut de salaires accumulés sur deux ans dans la poche), le voilà donc parti pour un nouveau monde à Vasco de Gama avec ces fameux 260 euros par mois.
Juninho touchera encore des revenus de sponsoring
Nouveau monde ? Il faut tout de même mettre un bémol à cette affirmation. Bien sûr, le salaire du joueur a fondu. Mais celui-ci recevra tout de même encore des primes aux résultats et empochera surtout 50% des futurs contrats de sponsoring signés par le club. Vu son aura international et la reconnaissance médiatique de ses fameux coups de pied arrêtés, il y a surement encore un peu d’argent à gagner pour l’ancienne vedette du stade Gerland.