Fournisseur officiel d’électricité et de gaz, mais d’abord un partenaire premium de Paris 2024 : EDF l’est depuis ce mardi, l’énérgéticien devenant le deuxième sponsor majeur des Jeux olympique et paralympiques, après le groupe BPCE. Déjà très impliqué dans le sport, sous toutes ses formes et déclinaisons, EDF revient sur une olympiade après une première expérience, avec l’édition de Londres en 2012.
EDF est le 2e sponsor premium des JO 2024 de Paris
Cette fois, il sera surtout question de rapprochement de valeurs avec celles défendues par le COJO. Et d’ambition de réussir les Jeux « les plus verts de l’histoire », rappelle Jean-Bernard Levy, le PDG d’EDF. « Nous partageons l’objectif de Jeux verts. Les plus verts de l’histoire et les premiers neutres en carbone. » Cet engagement doit aussi servir de moteur futur, à toutes les activités du groupe.
Une olympiade à électricité renouvelable
« Nous voulons fournir 100% des sites en électricité renouvelables », insiste le patron du comité organisationnel de Paris 2024, Tony Estanguet. Qui rappelle l’immensité du défi : « Nous allons accueillir des spectateurs de 206 pays du monde, 15 000 athlètes et 13 millions de billets seront vendus. C’est l’équivalent de 50 championnats du monde organisés en même temps. » Ces JO 2024 neutres en carbone sont un challenge « inédit. » « Mais on s’y prend assez tôt », à moins de quatre ans désormais de l’échéance (du 26 juillet au 11 août 2024).
Un acteur très influent du sport national
A compter de ce mardi, EDF joint son logo à celui des JO 2024 récemment dévoilé. Cela élargit le champ des partenaires puisque le groupe est aussi associé à la Fédération française de football, de natation, de canoë-kayak, et d’handisport. Il a un pool d’athlètes professionnels et perce dans le secteur du e-sport. Ces « liens forts tissés avec le sport » tel que le rappelle Jean-Bernard Lévy, permettent à EDF d’être la quatrième marque française la plus associée au sport, hors équipementiers.