Il n’y a en France que quatre stades de la Ligue 1 qui soient sujets au naming (Matmut Atlantique, Allianz Riviera, Groupama Stadium et Orange Vélodrome), nos clubs sont les moins concernés d’Europe, au niveau de l’Italie, un chouïa plus que la Liga à seulement 5%. Tandis qu’en Bundesliga, 80% des enceintes portent le nom d’une marque, en contre-partie de droits commerciaux versés annuellement, selon le rapport des « Droits de naming des stades d’Europe », produit par le cabinet de conseil, Duff & Phelps.
Un potentiel commercial à 8 chiffres pour le Parc des Princes du PSG
Celui-ci détaille pour de nombreux clubs, l’estimation de ce qu’un namer pourrait rapporter. Il est notamment question du Parc des Princes où évolue le PSG. Et d’un potentiel commercial à 12,7 millions d’euros par an. Pour Paris ou la mairie qui en est propriétaire, selon les droits d’exploitation passés entre eux. Tandis que la même enquête avance le chiffre de 4,35 millions pour ce qui concerne l’Olympique Lyonnais. Les Gones sont différemment chez eux entre leurs propres murs au Groupama Stadium. L’investissement de l’assureur français pour accoler sa marque à celle de l’écrin lyonnais est donné à peu ou prou 5 millions d’euros par an.
Jusqu’à plus de 35 M€ possible pour le Real Madrid et le Barça
Le champ des possibles est plus de sept fois supérieur pour le Real Madrid et le FC Barcelone. Le deux clubs espagnols discutent les droits d’appellation des stades Santiago-Bernabeu et Camp Nou, sans que rien n’ait encore abouti jusqu’ici. Ça se murmure aussi du côté de Manchester United, mais changer le nom d’Old Trafford pour une marque est une opération périlleuse vis-à-vis des fans. La meilleure option est encore de partir d’un stade neuf sans nom approprié par le public. Comme l’Eithad Stadium des Citizen, voisin.