Plus de 300 millions d’euros, 309 M€ très exactement, générés du produit des activités de la saison 2018-19 dernière : c’est la première fois que l’OL franchit ce seuil et c’est de fait un record dans l’histoire du club. Détaillé ce mercredi, les comptes montrent surtout une augmentation des revenus de la télé et du marketing. Ils ont doublé d’un exercice à l’autre de 65,2 à 122 millions d’euros. Cela se justifiant par la présence en Ligue des champions, alors que le club n’était qu’en Ligue Europa précédemment.
L’OL a généré des revenus historiquement records la saison dernière
De fait tout les principaux postes de recettes du football hors trading (billetterie, plus sponsoring et commercial) progressent également. Les cessions de joueurs quoique toujours très importantes ont un peu diminué en 2018-19. « Cette ligne de revenus, qui comprend le transfert de Ferland Mendy au Real Madrid (43 M€, IFRS) et deux transferts supérieurs à 10 M€ (Mariano Diaz 22 M€ et Myziane Maolida 10 M€), confirme la pertinence de la stratégie, basée sur une Academy de premier plan, le recrutement de jeunes talents, et la capacité du club à valoriser ensuite ces potentiels sur les plans sportif et économique », écrit le club dans son communiqué, publié à destination de l’actionnariat.
Tout va bien en coulisses pour les Gones. Mieux que sur le rectangle vert
Par ailleurs propriétaire de ses infrastructures, principalement son stade, l’OL développe ses activités hors foot, notamment sur la partie séminaire qui est en pleine expansion. Seule la part « grands événements » recule à – 7,1 millions d’euros. Dans le même temps, les charges ont aussi augmenté, notamment la masse salariale à 130,9 millions d’euros, au 30 juin 2019. L’Olympique Lyonnais termine sa saison dernière sur un bénéfice net de 6,4 millions d’euros. C’est moins que la saison 2017-18 précédente (+ 7,2 M€) mais les indicateurs financiers sont au vert à l’OL. A défaut de l’être sur le terrain sportif.