« Des débuts en grande pompe ». Ici l’expression prend tout son sens. Depuis le début de l’année, le groupe Deceuninck est associé au plus ancien Quick Step, pour former le team cycliste de l’actuel numéro un mondial, Julian Alaphillipe. Ce lundi, sur les routes du Tour de France 2019, le coureur de 27 ans a donné ses premiers gros frissons, à l’entreprise belge, spécialiste des profilés dédiés à la fabrications de fenêtres, de portes ou volets. Le lendemain, c’est son camarade italien, Elia Viviani qui a doublé la mise. Avec eux, la marque a soudainement profité d’un pic de notoriété, qu’elle cherche justement à amplifier.
2 victoires d’étapes et un jaune pour Deceuninck, nouvelles sur le Tour
« De l’exposition », c’est ce qu’elle vise sur la Grande Boucle, ainsi que nous l’a confié, Christelle Eckert, heureuse responsable marketing et communication Deceuninck France, rencontrée au lendemain de la victoire d’Alaphilippe. Tandis que la « fierté » domine, la portée de la performance est encore difficilement quantifiable : « L’effet Alaphilippe maillot jaune, on ne le réalise pas. » Par contre, il conforte Deceuninck dans le choix d’investir dans une équipe cycliste. Peut-être à terme en tant que seul sponsor majeur, puisqu’il se murmure dans le peloton, que Quick Step pourrait se retirer, au terme de la saison. Sans rien savoir à ce sujet, Christelle Eckert assure pour ce qui la concerne : « Nous resterons un sponsor principal » dans tous les cas de figure, car son groupe s’est engagé sur un contrat de trois ans, possiblement renouvelable.
Les six premier mois d’un contrat de trois ans
« Cela fait six mois que nous sommes partenaires (du team, ndlr). Le cyclisme a l’avantage d’être un sport international, avec des retombées dans tous les pays. Comme le groupe Deceuninck est présent partout dans le monde, une étude sera menée pour le reconduire, ou non. En général, quand on décide de se lancer dans ce type d’action, on le fait sur le long terme. » D’ici là, la société belge aux 670 millions d’euros de chiffre d’affaire, a encore à apprendre du vélo et de son potentiel. « Nous menons beaucoup de choses par rapport à nos clients, ou sur les réseaux sociaux. Mais nous ne sommes qu’aux prémices de ce que nous pouvons faire. On découvre. De sûr, il y a un enthousiasme fort en interne comme en externe. »
Alaphilippe offre à son sponsor la notoriété qu’il est venu chercher
Ce lundi peu avant 17h00, toute l’activité du groupe s’est soudainement arrêtée, quand furent abordés les derniers kilomètres. Ceux avalés en patron, par Julian Alpahilippe, finalement vainqueur en solitaire, avec 26 secondes sur les poursuivants. En seulement quatre étapes, deux gagnées plus le jaune, Deceuninck a réussi son Tour, sous l’effet des retombées médiatiques, notamment générées par le lauréat d’Epernay. La France est, après les Etats-Unis et la Turquie, le troisième plus gros marché.