Soir de gala, ce vendredi à l’Emirates Stadium, à Londres. Dans les salons de l’enceinte d’Arsenal, Vbet a officialisé son lancement sur le marché européen. Pourquoi chez les Gunners ? Car la marque s’est associée au club, comme sponsor premium, pour les trois prochaines saisons. Vbet est un opérateur de paris sportifs, lancé sur plusieurs territoires du Vieux Continent, dont la France, en tant que 14e bookmaker reconnu par l’Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL).
Vbet devient le 14e opérateur officiellement licencié par l’ARJEL
C’est le premier ex nihilo depuis près d’une décennie, sur notre territoire national, car Zebet et Winamax, licenciés en 2014 opéraient déjà ; pour l’un dans l’univers du turf et l’autre du poker. L’Arménien Vbet inverse la tendance et bouscule l’idée reçue selon laquelle le secteur est saturé dans l’hexagone, car trop réglementé et concurrentiel. « Nous sommes au contraire dans un momentum très intéressant, car nous arrivons sur un marché déjà mature, en pleine croissance, avec une normalisation des coûts d’acquisition », détaille pour Sportune David Ozararat, le Directeur général France de la marque.
Un marché qui s’est « normalisé » en France, ces dix dernières années
Ceux qui se battaient, dix ans plus tôt, pour gagner des joueurs à n’importe quel prix, n’ont pas tous résisté. « Les coûts technologiques et d’acquisition marketing ont tué pas mal d’opérateurs. En 2010, les acquisitions sont montées à 400 ou 500 euros par personne. Aujourd’hui, tout le monde est devenu plus raisonnable ». Quant à la taxation, si elle est un frein sur le territoire national (versus d’autres pays voisins), elle évolue dans le cadre notamment de la loi Pacte, récemment promulguée « qui prévoit une taxation sur les Produits bruts de jeu (PBJ) et non plus sur les mises. Cela change beaucoup de choses », admet David Ozararat.
Vbet ambitionne d’offrir l’offre la plus large de paris en France et dans le monde
Propriété du groupe BetConstruct, centré sur le développement et la commercialisation de produits et de services pour l’industrie du jeu, Vbet débarque avec de grandes ambitions. En France, le bookmaker prévoit de s’attaquer aux marchés de niches, où d’autres opérateurs ne vont pas. « Nous souhaitons couvrir 99% de ce que l’ARJEL nous autorise« . A moyen terme, il espère occuper 10% du marché du pari sportif, que le Directeur général France du groupe estime comme « un seuil significatif ». Outre l’étendue de l’offre, Vbet veut appuyer sa réussite sur « l’équilibre entre l’expérience et le service client, les bonus que nous offrons, notre façon de récompenser la fidélité, ou notre façon de gérer le jeu responsable, pour que le client reste dans un jeu récréatif de long terme… »
Une trentaine de collaborateurs pour la France. Une cinquantaine dans les mois qui viennent
Pour ce faire, une trentaine de collaborateurs sont aujourd’hui dédiés à la France : la moitié sont des traders, l’autre assure diversement les postes de risk manager, service client, ou de gestion de conformité. Tous sont basés à Erevan, au siège en Arménie, « pour des questions de centralisation et de coordination ». Mais l’équipe est vouée à s’étoffer dans un proche futur, auquel cas la division envisagera de déménager, pour prendre des quartier au coeur de la capitale parisienne.
Arsenal pour premier club partenaire. Ça discute avec des équipes de Ligue 1
Pour, enfin, assurer sa promotion à l’internationale, Vbet s’est adjoint les services du champion du monde Youri Djorkaeff, comme ambassadeur premium. Et l’opérateur a signé avec Arsenal, un partenariat de visibilité sur tous les supports de communication (digitaux et prints) du club et de son stade, à l’exception du maillot des joueurs. « Nous sommes le troisième partenaire d’Arsenal », résume le Directeur marketing monde de Vbet, Viktor Hoffmann. Pour la France, des discussions avec des clubs de Ligue 1 sont en cours, pour confirmer la légitimité et l’ambition, de ceux qui tirent les ficelles du projet. L’opérateur porte le V, qui est tout à la fois celui de son fondateur, Vigen Badalyan et l’initiale de la « victoire ». Le V, index et majeur de la main tendus, est aussi le signe de ralliement de tous les collaborateurs du groupe.