Elles y sont, les protégées de Corinne Diacre, engagées dans la Coupe du monde 2019 que le pays héberge. Un an après les garçons, personne ne peut s’empêcher de penser à pareil scénario pour les joueuses de l’équipe de France, qu’elles deviennent les égales sportives de leurs pairs masculins, à défaut de l’être financièrement. Sur les salaires, c’est le très grand écart à multiple de 100, entre Antoine Griezmann estimé à 36 millions d’euros bruts la saison et Amandine Henry, à 360 000 euros la saison hors variables, donnés par le magazine France Football.
Amandine Henry est la joueuse la mieux payée de l’équipe de France
La capitaine des Bleues est la joueuse la mieux rémunérée de son équipe. Et selon les chiffres de l’hebdomadaire du football, elle est la deuxième au niveau international, derrière sa camarade lyonnaise et première Ballon d’or féminine de l’histoire, la Norvégienne Ada Hegerberg, à 400 000 euros la saison. L’on ne parle ici, que des plus hauts salaires, que complètent chez les Bleues, Wendie Renard à 348 000€ bruts par an et Eugénie Le Sommer à 230 000 euros. La milieu de terrain barcelonaise Kheira Hamraoui, à 170 000 euros par an, n’a elle pas été retenue par la sélectionneuse, Corinne Diacre.
Un Mondial 2019 pour gonfler son portefeuille
Tout le reste du groupe France est payé dans des proportions inférieures ou égales à 155 000 euros la saison. En 2017, Sporting Intelligence, dans son rapport annuel « Global Sports Salaries Survey » estimait le salaire moyen des joueuses de l’Olympique Lyonnais à 162 000 euros la saison, et celui des filles du Paris Saint-Germain, à 127 000 euros. En championnat de Division 1, ce salaire moyen flirte avec les 43 000 euros annuels. Il est notamment plus élevé qu’en Allemagne (37 800€/an), ou qu’en Angleterre (30 000€/an). Les Bleues enfin, peuvent prétendre à une prime à l’occasion de ce Mondial 2019, à partir d’une troisième place finale ou mieux.