C’est une curiosité statistique que nous avons relevé, à l’avantage de l’AS Monaco. Mal embarqué en championnat de France de Ligue 1, le club princier va tenter ce samedi, de valider sinon de se rapprocher, de son maintien dans l’élite du foot français. Il a peut-être pour cela, un avantage sur ses concurrents, Caen et Dijon, avec sa masse salariale. Dans l’histoire du foot français, jamais jusqu’ici, un club présentant une masse salariale chargée, supérieure à 30 millions d’euros n’est descendu à l’étage supérieur.
Jamais une équipe à plus de 30M€ de masse salariale a été reléguée
Or Monaco à la plus fournie du pays, après le Paris Saint-Germain. Au dernier bilan comptable de la saison 2018-18 dernière, elle s’élevait pour l’ASM, à 132,810 millions d’euros. Contre 26,872 millions d’euros la masse salariale totale du Stade Malherbe de Caen et 23,296 millions, celle du Dijon Football Côte-d’Or. Si la logique statistique se poursuit, l’une ou l’autre (sinon les deux) de ces deux formations accompagnera l’En Avant de Guingamp en Ligue 2, la saison prochaine. A propos du club breton, justement, sa masse salariale était la saison dernière de 25,419 millions d’euros.
Si la logique se poursuit, Caen et/ou Dijon sont condamnés avec Guingamp
Conséquence évidente mais ici démontrée : plus les salaires sont élevés, moins il y a de risque d’accident. Mais comme toute règle a ses exceptions, attendons de connaître le verdict, à Monaco.