Si Zidane a tenu à clarifier les choses, contraint, c’est avant que la rumeur ne s’étende trop vite. Parce qu’elle concerne Raphaël Varane, un joueur cadre de la défense du Real Madrid, à qui certains médias donnent des velléités de départ à la fin de la saison. En conférence de presse, Zidane a fait part de sa volonté de « conserver » le champion du monde français, mais en coulisse, il se murmure que le PSG, Manchester United, City ou le Bayern Munich étudieraient le dossier. Il faut un club d’envergure, que ce soit sur le projet sportif proposé ou les moyens à offrir, pour être à la hauteur des ambition de l’ancien lensois. Il s’agira d’abord de trouver un accord avec le Real, sur l’indemnité à payer autrement qu’en activant la clause libératoire du joueur. Monstrueuse. On décrypte…
Une valeur marchande estimée proche de 80M€ mais une clause à 500M€
Dix millions d’euros : c’est le montant de la compensation payée par le club merengue au RC Lens, pour recruter Varane en 2011. A l’époque, il n’avait que 18 ans, mais déjà l’intérêt des plus grands. Le PSG était sur la piste mais c’est le Real Madrid, grâce à Zidane pour le conseiller, qui a décroché la timbale. Au sein du club le plus titré de l’histoire du foot, Varane a bien grandi et sa valeur s’est épaissie. Désormais, il vaut différemment 65,5 millions d’euros, dans l’analyse de l’Observatoire du football, 80 millions pour Transfermarkt et 81 millions d’euros, pour le cabinet d’audit, KPMG. Mais surement plus, suivant la position de son club sur le dossier. Car en effet, comme tout pensionnaire de la Liga espagnole, Varane a une clause libératoire dans son contrat qu’il faudra possiblement lever. Auquel cas, le coût de l’indemnité compensatoire est de 500 millions d’euros.
Le salaire de Varane au Real Madrid rejoint celui de Kimpembe au PSG
Pour le salaire, il faut que l’offre soit à la hauteur de l’opération, c’est-à-dire que soit proposé au joueur, la rémunération d’un « top player » du collectif. Raphaël Varane a prolongé son contrat au début de l’automne 2017, jusqu’au 30 juin 2022. Il lui rapporte près de 650 000 euros bruts par mois, soit l’équivalence proche de Presnel Kimpembe dans le vestiaire du PSG. Le premier a l’avantage de primes plus conséquentes, du fait des victoires madrilènes, notamment au cours des trois dernières Ligue des champions.