Compter sur le soutien d’une masse populaire dense est un atout non négligeable pour les clubs de foot. Le nombre ne fait toutefois pas tout, sur les réseaux sociaux tout du moins. Il faut aussi que les suiveurs soient des acteurs à part entière, en ce qui concerne la vie des communautés sur le digital. En clair, une bonne audience n’est rien, sans des abonnés actifs. A ce niveau là, comme sur tout le reste de la digitalisation d’ailleurs, le PSG a une large avance sur sa concurrence.
Le PSG écrase la concurrence en Ligue 1. L’OM plus efficace que Monaco
Au cours des douze mois de l’année 2018, selon les données de la plateforme Hookit, le club de la capitale a généré 225,7 millions d’interactions, sur une audience de 60,6 millions de followers, au cumul des trois principaux réseaux sociaux que sont Facebook, Twitter et Instagram. Les chiffres sont énormes tant ils relaient loin la concurrence ; celle de l’OM principalement qui suit en nombre d’abonnés, comme sur l’engagement de ces derniers. Au contraire, l’AS Monaco a beaucoup de fans pour suivre ses actualités, mais peu en proportion sont actifs sur les pages. Par activité, il faut entendre tout ce qui relève du commentaire, du like ou du partage.
Le ratio est (très) bon pour l’ASSE, Strasbourg ou le FC Nantes, moins pour le LOSC ou Bordeaux
Pour les équipes qui tirent plutôt leur épingle du jeu au niveau des interactions enregistrées sur l’année écoulée, les Verts de l’ASSE, les Canaris du FC Nantes ou le RC Strasbourg. Trois clubs qui comptent sur un noyau fort et fidèle de fans, en toutes circonstances. Au contraire, le ratio est plutôt faible du côté du LOSC ou des Girondins de Bordeaux, car ils ont autant de soutiens abonnés que d’activité générée sur les pages. C’est vrai également pour Guingamp et Reims, mais ils comptent un demi-million de fans, plus ou moins. C’est plus dur pour les communicants de ces deux clubs de créer de l’engagement.
La Ligue 1 classée selon le volume d’interactions sur les réseaux sociaux en 2018
| Club | Nombre de followers* | Volume des interactions |
|---|---|---|
| Paris | 60,6M | 225,7M |
| Marseille | 9M | 32,9M |
| Lyon | 5,8M | 22M |