« Club premium en France et sur la scène européenne, cherche sponsor pour son maillot. Tarif : environ 60 à 70 millions d’euros la saison ». Nul besoin d’en faire l’annonce, tout ceux qui suivent d’assez près le football savent que le PSG est à la recherche d’une marque puissante à associer à l’avant du maillot des joueurs, à compter de la saison 2019-2020 prochaine. Car Emirates, présent sur l’espace depuis 2006, ne prolongera pas l’engagement. La compagnie aérienne versait 25 millions d’euros estimés, par saison. Paris en voudrait du double au triple.
Quel sponsor maillot pour le PSG à partir de la saison prochaine ?
S’il existe bien des entreprises capables d’assumer de tels investissements, faut-il que le deal vaille le coup. Et qu’il soit dans la stratégie du groupe, de s’associer à un club de football. Par exemple Air France, un temps annoncée comme intéressé, le risque est trop grand pour le transporteur aérien, alors que son été a été émaillé de tensions en interne sur fond de conflits sociaux et de conditions de salaires, contestées par certains salariés. Pour de la visibilité, c’est peut-être top investir.
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L’assureur AXA pour dernière piste évoquée
Alors peut-être un assureur, ils sont de plus en plus nombreux à faire le choix du foot pour communiquer. Mais plus souvent par des opérations de naming, comme la Matmut à Bordeaux, Groupama à Lyon ou Allianz associé aux stades du Bayern, de Nice, de la Juventus… Selon le journal L’Equipe ce samedi, le Paris Saint-Germain discuterait avec AXA, un groupe français créé en 1985. Est également indiqué, que le club serait enclin à négocier à environ 50 millions d’euros la saison, si une marque est véritablement intéressée.
Probablement pas Qatar Airways sur la tunique des Parisiens
Jusqu’ici, aucune n’a dépassé le stade de la rumeur. Ni les deux (Air France et AXA) évoquées plus haut, ni les autres, comme le fabricant d’électronique chinois TCL, par ailleurs associé à Neymar. Un sponsor asiatique est une possibilité crédible, car Paris a beaucoup oeuvré, ces dernières années, pour étendre son image sur le continent. Ce ne devrait toutefois pas être la compagnie Qatar Airways, même si cela s’entend parfois. Dans la mesure où le club doit convaincre l’UEFA de sa capacité à s’émanciper de l’argent qatari, difficile d’imaginer qu’un accord puisse se trouver, dans le contexte actuel des choses.