L’OM a un nouvel équipementier depuis le début de la saison et le relai pris par Puma, à la suite d’adidas. Puma est de fait aujourd’hui majoritaire en ce qui concerne les clubs, avec cinq équipes sous contrat (l’Olympique de Marseille plus Amiens, les Girondins, le Stade Rennais et le Nîmes Olympique), mais sur le terrain des chaussures, les dominants sont les deux géantes et rivales, Nike et adidas. A Marseille toutefois, deux représentent les couleurs de Puma, sur et hors des terrains de football.
Puma a la main sur le maillot de l’OM et équipe Adil Rami et Morgan Sanson
Le premier est champion du monde et un visage connu : Adil Rami évolue depuis plusieurs mois en Puma Future aux pieds, après avoir été chez Nike. Plus récemment, en septembre sur la fin de l’été, c’est Morgan Sanson qui a troqué sa paire de Magista Nike pour un modèle « One » de Puma. Sinon, tout le reste de l’effectif phocéen évolue soit en Nike, soit en adidas. A parts presque égales, une grosse dizaine de joueurs environ, pour chacun des équipementiers.
Les crampons de Florian Thauvin ont fait causer ces temps derniers à Marseille
Tous les Marseillais ne sont pas sous contrat d’image, avec un rôle d’ambassadeur. Formulé autrement, Florian Thauvin a plus d’importance pour adidas que Gregory Sertic, alors que les deux hommes jouent avec une même version X18. Sans faire injure à l’ancien bordelais qui connait la musique, c’est tout ce qu’il y a de plus logique. Du coup, quand le champion du monde français doit jeter l’éponge avant un match parce que blessé par ses crampons, c’est un mauvais signal donné à la marque qui le soutien.
Nike domine légèrement en nombre de joueurs équipés dans le collectif phocéen
Comme Thauvin ou Sertic, Maxime Lopez, Boubacar Kamara, Aymen Adbenour, Lucas Ocampos ou Valère Germain portent des produits de la marque allemande. Les autres, les Mandanda, Sakai, Caleta-Car, Bouna Sarr, Luiz Gustavo, Radonjic, Payet, Strootman ou Kostas Mitroglou sont chez la concurrence américaine. Ils portent diversement des versions, Mercurial (pour la plus populaire), Hypervernom ou Phantom. Pour les footballeurs pros, les équipementiers sont comme les clubs, ils en changent régulièrement dans leur carrière, selon les opportunités, les produits, les contrats passés ou les équipes fréquentées.