C’est un long et très intéressant entretien à lire ce dimanche dans le journal L’Equipe. Avec Bernard Caïazzo, président du conseil de surveillance et copropriétaire de l’ASSE pour dresser l’état des lieux du moment, revenir sur la vente avortée du club, dont lui et son partenaire Roland Romeyer ne souhaitent désormais plus se séparer, et évoquer l’avenir et les perspectives que Caïazzo voit excellentes, sous l’effet principalement de deux leviers : l’augmentation des droits de l’audiovisuel et les Bleus champions du monde.
L’ASSE n’est plus à vendre selon Bernard Caïazzo
Par ailleurs a été demandé au coprésident des Verts à combien il estimait la valeur de l’AS Saint-Etienne en sachant qu’au temps des négociations avec le fond d’investissement Peak, la somme de 40 à 50 millions d’euros avait circulé ? « Confier des chiffres à la presse était le meilleur moyen de ne pas traiter avec eux » rectifie Bernard Caïazzo que l’épisode a manifestement contrarié. Il précise sur le prix de vente : « La moindre franchise américaine vaut 180M€, comme la Fiorentina en Italie. La valeur de l’ASSE grandit chaque jour, même sans rien faire. »
Entre 50 et 200 millions d’euros la valeur du club stéphanois ?
Et Bernard Caïazzo de prendre en exemple la vente de l’OM à près de 200 millions d’euros au global : « C’est ce que McCourt a mis sur la table sur plusieurs années, pour installer l’OM de façon durable sur plusieurs années. » Entre 50 et 200 millions d’euros, ce serait donc l’estimation large, de l’AS Saint-Etienne. La vérité, comme le rappelle Caïazzo tient surtout à cette question qu’il pose : « Combien un repreneur est-il prêt à mettre pour développer le club ? » A Saint-Etienne elle ne tient plus, puisque les deux propriétaires vont poursuivre leur engagement, encore quelques années au moins. Sans exclure par contre, d’intégrer de nouveaux partenaires au capital.
Un commentaire
un repreneur pas un capital dehors les 2 clowns ras le bol