Tout était réglé l’été dernier, pour le voir quitter Nice et rejoindre le FC Barcelone. Jean Michaël Seri, l’OGCN et le FCB étaient d’accord sur tout, avant que le transfert capote, pour des raisons demeurées un peu obscures ; les uns renvoyant la faute sur les autres. Le fait est que depuis, l’athlétique milieu de terrain de 26 ans n’est plus aussi chatoyant qu’une saison plus tôt, sous le maillot des Aiglons. Et qu’il serait peut-être judicieux dans l’intérêt de tous, de le laisser partir dès cet hiver, si des offres se présentent. Au PSG peut-être, puisque le club de la capitale le suit. Et que selon le Daily Mail, il pourrait chercher à devancer la concurrence estivale prochaine en anticipant dès ce mercato. Pour quel budget ? Ça pourrait coûter combien au PSG de faire signer Jean Michaël Seri ? On regarde…
L’OGC Nice souhaitait 40M€ du Barça pour le transfert de Seri. La demande est la même pour le PSG ?
Quarante millions d’euros, c’était la somme dédiée par le FC Barcelone à l’indemnité du transfert du joueur, hors variables. Elle correspond à la clause libératoire signée par le joueur et le club niçois, sous seing-privé puisqu’elles sont interdites en France, par la LFP. Ces clauses n’ont donc pas valeur juridique, mais elles servent de base aux négociations quand elles sont, comme ici, connues de tout le monde. Quarante millions d’euros, c’est encore ce qu’il faudra régler cet hiver, si le GYM accepte de lâcher son joueur. Autant l’été dernier, sortant d’une saison exceptionnelle avec Nice, troisième de Ligue 1, Jean Michaël Seri justifiait le montant de sa clause, autant cet exercice est plus difficile pour lui. Basiquement sa valeur marchande s’en ressent, elle avoisine présentement la trentaine de millions d’euros.
Jean Michaël Seri a encore un an et demi de son contrat à 70.000€ par mois
Pour Nice, la fenêtre pour agir est réduite. Le club doit vendre son international ivoirien, soit cet hiver, soit au plus tard l’été prochain. La raison ? Seri arrive au 30 juin 2019 prochain, au terme de son contrat de quatre ans signé en juillet 2015. Dans un an tout pile, s’il est encore là et si rien n’a été paraphé, il pourra négocier librement avec n’importe quel autre club, sans rien pour l’OGCN. Ça ne devrait pas arriver, les enjeux financiers sont trop important pour que le club ne cherche pas à en tirer profit. Pour débaucher Seri, il conviendra donc de lui offrir un salaire supérieur aux 70.000 euros bruts mensuels, sans les primes additionnelles, qu’il perçoit actuellement sur la Cote d’Azur.