C’est la base même de toute entreprise, quel que soit le secteur que de chercher continuellement à augmenter les revenus de son activité. Au Paris Saint-Germain, c’est plus encore une nécessité cette saison, forcée par les règles imposées par l’UEFA et la charte de son fair-play financier. Paris doit trouver entre 75 et 80 millions d’euros d’ici la fin de l’exercice pour entrer dans les clous fixés par le FPF. Cela se traduit par l’augmentation générale des revenus, à un niveau jamais atteint dans le foot français, au plus haut depuis que Qatar Sports Investments (QSI) est à la tête du club.
Dès la première saison pleine sous QSI, les revenus du PSG avaient doublé
En 2011, le fond souverain venait tout juste d’arriver, succédant alors au fond d’investissement américain, Colony Capital. Dès la première saison, sous l’impulsion de QSI, les revenus finaux avaient doublé, passant de la centaine de millions à l’équivalent tout pile d’un Neymar, pour ce qu’il valait en clause libératoire. A l’époque, l’écart avec le reste de la Ligue 1 était encore pondéré, sur les recettes du sponsoring notamment, pour celles qui ont le plus explosées au fil des années : elles avoisinaient les 25 millions à la fin du premier exercice complet sous QSI (en 2011-2012), contre près de 150 millions d’euros, au dernier bilan officiel partagé par la Ligue de football (LFP), en 2015-2016.
Plus de 540M€ de revenus au dernier bilan partagé par la Ligue de football
En 2013, les revenus du PSG approchaient les 400 millions d’euros, ils dépassaient ensuite ce seuil, les deux exercices suivants pour s’élever à plus de 500 millions (542,416M€), à l’issue de la saison 2015-2016. Sans connaître véritablement les chiffres de l’exercice en cours, il est possible d’imaginer qu’au bout de cette saison 2017-2018, les revenus approcheront voire dépasseront les 700 millions d’euros. Sous l’effet principalement d’un sponsoring encore accru (le club discute notamment rallonge financière avec Nike son équipementier et Emirates son sponsor majeur) et d’un merchandising performant, dopé par le recrutement de la star brésilienne, Neymar. Avant même la fin de l’année civile, le club de la capitale a déjà battu son record de maillots et produits dérivés écoulés sur la toile et en points de vente officiels.
Le Paris Saint-Germain se rapprochent des plus riches, dont le FC Barcelone et ses revenus records
S’il y parvient, le PSG se hissera dans la short-list très fermée et convoitée des clubs sportifs générant le plus de revenus sur la planète sport. Le FC Barcelone s’est récemment attribué cet honneur, en revendiquant le chiffre de 708 millions d’euros de revenus générés en 2016-2017 et une estimation record de 897 millions d’euros, au bout de cette saison 2017-2018.