Le septuple vainqueur du Tour de France, Lance Armstrong, avait annoncé, lors de son retour à la compétition en 2009, ne toucher aucun salaire de son équipe Astana. Sauf que l’UCI vient de prouver qu’il s’agissait là d’un beau mensonge…
L’histoire part, tout d’abord, d’une autre affaire… L’instance internationale du cyclisme a en effet tiré les bretelles, dernièrement, à Danilo Di Luca et son team Katusha, qui pensait pouvoir effectuer la saison 2011 sans rétribuer de salaires au coureur (celui-ci accepterait d’être payé en primes à la performance). Inacceptable pour l’UCI, qui estime que l’Italien, suspendu durant un an et demi pour dopage et qui réalise cette année son retour à la compétition en essayant de se racheter une image, doit toucher un salaire fixe de son employeur. Une rétribution qui doit atteindre, au minimum, 33 000 euros par mois.
Du coup, les critiques ont fusé envers l’UCI, rappelant à l’Union cycliste qu’elle avait accepté, en 2009, que Lance Armstrong court gratuitement pour Astana. Réponse du porte-parole de l’organisation : « Après vérification auprès d’Ernst & Young, je peux confirmer que Lance Armstrong avait un contrat régulier et un salaire avec Astana. » Et voilà un nouveau camouflet pour le Texan…
Le porte-parole de l’UCI à propos du contrat entre Astana et Lance Armstrong : « Après vérification auprès d’Ernst & Young, je peux confirmer que Lance Armstrong avait un contrat régulier et un salaire avec Astana. »
Alors celui-ci a tenu à répondre aux accusations ces derniers jours. Son porte-parole personnel a donc expliqué à Velonation, qu’Armstrong aurait entièrement reversé ce salaire à sa fondation LiveStrong : « Quand Lance a fait son retour à Astana, courir gratuitement était son intention, mais nous avons été informés par l’UCI que que les règlements imposaient un salaire minimum. Lorsque son salaire a été payé par Astana, l’argent a été transmis en tant que contribution à sa fondation. » Fin de l’histoire…