Il y a déjà trente ans, que Jean-Michel Aulas a pris la main sur l’Olympique Lyonnais. C’était en 1987, le club des Gones végétait alors, dans les bas-fond de l’antichambre de l’élite. Avec la disparition, ce jeudi, de Louis Nicollin à Montpellier, Jean-Michel Aulas est devenu le propriétaire de club de Ligue 1, le plus ancien encore en activité. Son ambition n’a qu’une limite : gagner la Ligue des champions masculine. Même sans être un milliardaire comme d’autres que lui ailleurs, bien que l’homme d’affaire appartiennent aux 500 plus grosses fortunes de France.
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Jean-Michel Aulas est la 410e fortune de France, en 2017
Révélé au dernier classement, que produit chaque année, le magazine Challenge, l’actionnaire majoritaire du club des Gones (à hauteur de 35%), se hisse en 410e position, avec une estimation de sa fortune identique en 2017, à 175 millions d’euros. Les auteurs de l’enquête précisent à son sujet qu’il « vendu l’an dernier ses titres Cegid (…) pour 60 millions d’euros », ajoutant que depuis, il s’est lancé dans d’autres investissements.
Avant lui l’OL était en D2. Depuis, Lyon est devenu un puissant, outsider des grands d’Europe
Jean-Michel Aulas, 68 ans, n’est clairement pas le plus riche patron du foot français (la famille Pinault, au Stade Rennais pèse 19 milliards d’euros selon Challenge), mais il peut-être celui qui prend les initiatives les plus ambitieuses, comme de coter son club en bourse, d’ouvrir une section féminine en lui donnant de vrais moyens de réussir, ou d’acheter son propre stade, pour en tirer la pleine exploitation. Jusqu’ici, le temps lui a donné raison, avec 7 titres de champions de France chez les hommes et 11 chez les femmes qui comptent aussi 4 Ligues des champions ; le club lyonnais présente à ce titre le plus beau palmarès du foot féminin en Europe.
Un commentaire
ben au moins JM n’a pas fait la connerie d’entrer en politique (comme Bernard Tapie)…et il aura une vieillesse heureuse…