FOOTBALL – Incroyable ! Le chiffre qu’annonce L’Equipe ce jeudi a de quoi faire froid dans le dos. Les clubs de Ligue 1 affichent, selon le journal, un déficit de 140 millions d’euros sur l’exercice 2009/2010, clos au 30 juin 2010. C’est tout simplement l’équivalent du budget complet du 2e club français, d’un point de vue économique, l’Olympique de Marseille (budget de l’OM pour 2010/2011).
Au total, les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 réunis ont perdu 180 millions d’euros sur la saison. C’est plus de 5 fois plus qu’en 2008/2009 (34 millions d’euros). Et ne parlons pas des trois saisons précédentes durant lesquelles le football français affichait un bilan positif. Pour l’instant, la pire saison de l’histoire était celle de 2002-2003 avec des pertes cumulés de 167 millions d’euros. On a, semble-t-il, explosé les compteurs cette fois-ci.
Pourquoi ? Parce que le marché des transferts, habituellement positif ou tout du moins à l’équilibre pour les clubs de l’Hexagone, a signifié une perte de 61,8 millions d’euros l’an passé dans le trading de joueurs, pour la Ligue 1. Et durant ce mercato, peu de recrutement ont été réalisés avant le 30 juin 2010 en raison de la Coupe du monde. Résultat : aucune rentrée d’argent frais pour les clubs pour ce bilan.
La situation va-t-elle s’arranger cette saison ? Certainement pas… La suppression du DIC (droit à l’image collectif) est effectif à partir de l’exercice 2010/2011. Une décision qui va peser sur les masses salariales des clubs puisque ceux-ci ne seront plus exonérés des fameux 30% de charge sur certains joueurs. La mesure devrait coûter 40 millions d’euros sur l’année aux clubs de foot français, rappelle L’Equipe. Il y a vraiment de quoi s’inquiéter…
Un commentaire
Voilà mis au grand jour l'hypocrisie du football français, qui se plaint sans arrêt de son manque de puissance financière comparé aux autres championnat, avec des dirigeant qui pleurent à chaque intersaisons car il ne peuvent retenir leurs meilleur joueurs, qui parlent de pillage d'effectifs et de centres de formation. Ils nous jouent la lutte des classes, mais en vérité, la L1 est une pute de luxe qui fait les yeux doux aux riches et qui vit à leurs dépends. Son seul modèles économique c'est de vendre les charmes de ses joueurs au plus offrant. Mais voilà c'est la crise et les richards ne vont plus au bordel. Tout en jurant, une main sur le coeur, n'être que les pauvres victimes du football post-Bosman, ils ont joué le jeu à fond. Et voilà la L1 autant en crise que les autres "grands" championnats. Rendez-nous le football !!!!