A l’image de l’ensemble de sa carrière jusqu’ici, la courbe marchande de Jérémy Menez, sur le marché des transfert fluctue, avec une progression générale observée, jusqu’au Paris Saint-Germain. Mais depuis, une baisse régulière jusqu’à 7 millions d’euros qu’il vaut désormais, au dernier pointage effectué, à son sujet, par Transfermarkt. Voilà qui résumé assez bien le parcours de l’attaquant des Girondins de Bordeaux dont le niveau du moment pose question, dans l’entourage du club.
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Jérémy Menez n’a jamais dépassé les 19 millions de valeur marchande
C’est que souvent quand il change de club, Jérémy Menez est précédé d’une flatteuse réputation. Personne ne conteste son talent, plutôt le fait qu’il n’en fasse que trop rarement l’étalage, le plus souvent par manque d’investissement personnel. Résultat, Jérémy Menez n’a, selon la plateforme spécialisée Transfermarkt, jamais dépassé les 19 millions d’euros de valeur marchande, quand il était au Paris Saint-Germain, en 2013. C’est quand même assez peu pour un joueur professionnel à 16 ans, champion du monde des moins de 17 ans et international français à 19 ans.
12M€ son transfert le plus cher, de Monaco à la Roma
Son transfert le plus cher n’est d’ailleurs « que » de 12 millions d’euros, payés par la Roma, à l’AS Monaco, en 2008. Tout alors portait à croire que Jérémy Menez n’était qu’au commencement d’une carrière dorée. L’international aux 24 sélections en Bleu n’a pas à rougir du parcours que beaucoup lui envieraient. Mais ce que dit son coach du moment (Jocelyn Gourvennec) à son sujet résume finalement bien l’ensemble de l’oeuvre du joueur : « Il doit être plus régulier. Son talent, on le connaît, mais il faut qu’il s’inscrive dans la durée, dans un match et d’un match à l’autre. Il est capable de faire des actions de classe. Simplement, il faut qu’entre deux actions de classe, il ait l’investissement nécessaire pour aider l’équipe. »
Arrivé libre chez les Girondins de Bordeaux
A 29 ans, cela n’influera plus vraiment sur sa valeur marchande, s’il se met soudainement à tout casser, car la cote des joueurs diminue généralement, à l’approche de la trentaine. Les Girondins de Bordeaux n’y perdront de toute façon pas grand-chose, si l’on admet le fait qu’il a signé libre, à un an de la fin de son précédent contrat, sans indemnité de transfert à verser au Milan AC. Seulement pour l’accueillir, les Bordelais ont fait de gros efforts sur son salaire, le plus élevé du vestiaire du club. L’évolution de la valeur marchande de Jérémy Menez sur le marché des transferts est résumée à l’image, ci-dessus.