L’AS Saint-Etienne (ASSE), on le sait est l’un des clubs français les plus portés sur les primes à la performance. Le club stéphanois a une grille fixe de salaire, proportionnelle aux statuts des joueurs dans l’équipe et des primes collectives sont communément distribuées à tous. La différence se fait, principalement au niveau des primes individuelles.
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Une prime de victoire commune à tous les joueurs de l’ASSE
Comme rapporté par le journal L’Equipe, dans son enquête sur les salaires des joueurs et entraineurs de la Ligue 1, 2016-2017, il existe chez les Verts, une prime collective, versée à chaque victoire. 2.000 euros, c’est la somme négociée et fixée pour chaque joueur de l’équipe dirigée par Christophe Galtier. Mais comme l’explique le journal sportif, il existe aussi une prime dite de « challenge » que les joueurs peuvent actionner plusieurs fois dans la saison, quand ils le désirent. Le but étant pour eux d’enchaîner une série de résultats positifs, sur cinq matchs consécutifs.
Chez les Verts, les primes comptent pour beaucoup dans les revenus finaux
Tout cela étant indépendant des primes à la performance individuelle, négociées, au cas par cas, avec les joueurs, avant chaque signature de contrat. A titre d’idée, le gardien de but Stéphane Ruffier peut quasiment tripler son salaire à 1,08 millions d’euros bruts par saison, à la faveur des primes (jusqu’à 2,9 millions d’euros bruts, la saison complète). Rappelons enfin, que l’ASSE, comme d’autres clubs du championnat, motive ses joueurs par la prime de classement final en Ligue 1. Plus l’équipe termine haut, au classement, plus la prime de la Ligue est élevée et plus les joueurs ont à y gagner car elle leur est intégralement partagée.