Depuis 2004 qu’ils ont pleinement repris les rênes de l’ASSE, il faut bien accorder à Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, le mérite d’un redressement réussi. Sous leur coupe, le club stéphanois est passé de la Ligue 2 à l’Europe se prenant même sérieusement à croire, saison après saison, à retrouver la prestigieuse Ligue des champions.
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Financièrement, c’est globalement tout aussi positif depuis que l’AS Saint-Etienne a changé sa politique salariale, en s’inspirant de l’Allemagne, où les primes à la performance comptent pour une part importante des revenus des joueurs. Ces dix dernières années, les Verts ont fait jusqu’aux plus menues économies pour devenir compétitifs.
A Caïazzo et Romeyer le mérite de la relance et Galtier celui du secteur sportif
Faut-il aussi (surtout) briller sur le terrain de vérité pour réussir, et cette part-là du succès stéphanois revient à l’entraîneur Christophe Galtier et son staff. Pas mal, également, au public du Chaudron, l’un des plus passionnés du pays. Et les fans, on le sait, sont les premiers jalons de la croissance.
Un budget en hausse de 18 millions d’euros en 2015-2016
Tous ces éléments qui se conjuguent donc avantageusement pour les Verts expliquent, qu’après un début de décennie légèrement à la baisse, le budget depuis trois ans soit en augmentation. Cette saison 2015-2016 il a même explosé à 68 millions d’euros soit 18 millions de plus que l’exercice précédent. Pour autant, depuis sept ans, l’ASSE conserve peu ou prou le sixième budget du championnat de France mais l’écart avec le Losc se réduit saison après saison.
Une Ligue des champions mettrait du beurre dans les épinards stéphanois
Il suffirait d’une participation au tableau final de la Ligue des champions pour que l’AS Saint-Etienne prenne une dimension encore supérieure. Cela dit, dans la bataille qui oppose le club à son voisin honni lyonnais, les Gones vont garder une bonne marge économique d’avance avec l’entrée de l’équipe dans le nouveau stade. Un stade dont l’OL sera l’entier propriétaire, contrairement aux autres enceintes de Ligue 1 qui appartiennent à la ville qu’ils représentent. Dont Geoffroy-Guichard.
2 commentaires
paradoxalement, la courbe ascendante ne reflète pas les résultats des verts, un budget qui augmente de plus de 10 millions d’euros avec un effectif aussi faible, et par conséquent des résultats plus que moyens, cherchez l’erreur
Tu disais sûrement ça en janvier parce qu’on était dans le mal, mais en fin de saison on sera à nouveau en Europa League avec une belle 4e place de Ligue 1. La très belle opération de cette saison a été de continuer la croissance « sportive » (un qualification dans le tableau final de Ligue Europa) en économisant sur le plan financier. Il me semble que la raison se trouve dans la volonté de C. Galtier d’assurer un banc fourni pour tenir le choc de la multiplication des matchs due à notre beau parcours annoncé en Ligue Europa. Et la seule manière d’acheter beaucoup (Assou Ekotto, Beric, Roux…) est d’acheter intelligent (c’est à dire à bas prix). Assou Ekotto était libre de tout contrat, Beric commence à se faire vieux, Roux décevait d’année en année depuis sa saison à Brest. Autant de raisons qui faisaient que les prix de ces joueurs étaient bas… et offraient un rapport qualité/prix très avantageux.
Bref, cette année encore le trio Caïazzo-Romeyer-Galtier a fait des (petits) miracles et plein de petits miracles additionnés, et bien ça en fera un grand dans quelques années ! 🙂