L’image des footballeurs « branleurs qui roulent en grosse voiture » Fabien Lemoine ne la supporte pas. « Ça me saoule » confie le milieu de terrain de l’ASSE au Journal du Dimanche, à quelques heures du derby opposant les Verts à l’OL. Les clichés ont la peau dure mais Lemoine s’efforce de les mettre à mal car « l’argent ne résout pas tout. » « Des branleurs il y en a partout, ajoute-t-il. Mais nous on est très médiatisé. Au moindre écart on nous tombe dessus. »
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Le Breton qui dit ne pas être « jaloux » de ceux qui gagnent plus que lui reconnait toutefois : « Si je pouvais jouer au Bayern Munich et rouler en Ferrari, je n’hésiterais pas », qualifiant « d’exceptionnelle » l’idée d’être « sûr d’aller en demi-finale de la Ligue des champions et poser son cul dans une belle voiture. »
Le milieu de l’ASSE roule en C2 et Q5
A défaut, c’est en Citroën C3 qu’il se rend quotidiennement aux entraînements de l’ASSE et en Audi Q5 qu’il se déplace avec sa famille. Rien d’aussi bling-bling qu’un Zlatan Ibrahimovic par exemple mais à la différence de l’attaquant du PSG dont la réputation dépasse toutes les frontières, Fabien Lemoine se sent lui « comme une personne lambda ». Qui trouve satisfaction dans la discrétion quitte à rater des occasions de se faire remarquer dans ce milieu souvent fait d’apparence. « Moi je n’ai pas besoin de lumière pour exister », mais juste de la confiance de son coach.
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